A travers la campagne 16 jours d’activisme, la division provinciale du genre compte organiser des émissions et des conférences pour sensibiliser les femmes du sud Kivu à bien comprendre leurs droits pour bien les revendiquer.
Tout tourne autours des viols et violences sexuelles dont sont victimes les femmes à Bukavu et au sud Kivu en général.
Ceci a été annoncé lors des cérémonies du lancement de 16 jours d’activisme contre les viols et violences sexuelles.
Toutes ces actions commencent à partir du vendredi avec l’installation du comité urbain à Uvira chargé de la vulgarisation de la résolution 1325 des Nations – Unies afin de permettre aux habitants de s’en approprier.
Par la suite, les femmes feront le suivi de l’avancement de la traque contre les victimes des viols et violences sexuelles en province.
La cheffe de division provinciale du genre Jacqueline Ngengele renseigne que la situation demeure compliquée car des cas des viols et violences sexuelles sont toujours signalés dans certains coins du sud Kivu.
Avec les sensibilisations, tout le monde est appelé à s’impliquer dans la lutte signale Jacqueline Ngengele.
Dans son discours du lancement des activités de 16 jours d’activisme, le représentant du gouverneur Marcellin Amani Bahaya, ministre de l’agriculture a appelé tout le monde à mener des actions au profit du bien être de la femme.
Lors de la même cérémonie, l’ONG Karibu Jeunesse Nouvelle KJN a indiqué que des cas des viols et violences sexuelles ont été signalés au sud Kivu d’après le rapport d’enquête mené de novembre 2019 à juillet 2020.
Dans ce rapport, il a été démontré que 259 cas des viols, 1800 cas des violences physiques, 660 cas des violences psychologique et 600 cas des violences socioculturels ainsi que 480 cas des violences économiques.
La présidente de Karibu Jeunesse Nouvelle Jolly Kamuntu renseigne que ces résultats ont été obtenus sur un échantillon pris d’une façon aléatoire de 6000 personnes à Bukavu et dans trois territoires dont Walungu, Kabare et Kalehe.
Jolly Kamuntu a insisté sur la matérialisation et la mise en application des instruments nationaux et internationaux qui protègent les droits des femmes.
Anselme KANGETA