La réduction du train de vie des institutions politiques tant prononcée dans les discours des responsables des institutions publiques ne devrait plus rester sur des papiers ou des mots mais devrait désormais devenir une réalité en république démocratique du Congo.
Cela doit être couplé avec la hausse de la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat et l’amélioration de leurs conditions de vie plus particulièrement les militaires et les enseignants.
Ces recommandations et autres sont de l’Asbl Héritier de la Justice dans son bulletin spécial Nota Bene publié en marge la commémoration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RDC.
Dans cette publication, peint un tableau plutôt sombre de la RDC sur le plan politique, social et économique malgré que le Pays soit, depuis 64 ans, entre les mains de ses fils et filles qui sont à la tête des institutions.
Cette organisation de défense des droits humains note que la fête de l’indépendance pendant que le Pays a des difficultés à se débarrasser de certains maux comme la guerre avec l’occupation d’une partie par les groupes armées qui tuent, violent et volent ses richesse.
A ceci s’ajoute la corruption, le détournement de deniers publics, l’enrichissement illicite et rapide de la classe politique et certains opérateurs économiques véreux, la descente aux enfers des infrastructures de communication, la politisation de l’administration publique et le vagabondage de la classe politique sans idéologie.
Héritier de la Justice fait observer que de Joseph Kasavubu le premier président de la RDC indépendante jusqu’au cinquième président Félix Tshisekedi, tous ceux qui se sont succédés n’ont cessé d’enjoliver leurs discours par des promesses d’une vie meilleure, d’un pays où règnent la paix, la paix et la prospérité.
Il faut pourtant remarque qu’au fur et à mesure que les jours passent, l’espoir populaire s’effrite car ces promesses ne seront que démagogies entraînant ainsi un fossé de perte de confiance du peuple dans ses dirigeants.
Notre source pense qu’au lendemain de ce deuxième et dernier mandat du Président Félix Thisekedi et la prise de fonctions d’autres animateurs des institutions, ce serait une occasion pour tirer des leçons sur le passé parsemé d’un déficit criant de gouvernance sécuritaire, économique et social.
Héritiers de la Justice rappelle qu’en 1960, la RDC état mieux côtée en Afrique en matières d’infrastructures mais aujourd’hui, tout est réparti à zéro.
Par ailleurs, ajoute cette organisation, une attention particulière doit être accordé aux de la défense, des infrastructures intra et interprovinciales, de l’agriculture et développement rurale, de l’éducation et formation professionnelle.
Par Etienne Mulindwa