Les acteurs de la société civile de la commune de Bagira sont appelés à se référer aux différents forums de quartiers qui sont organisés par les cadres de base avant d’adresser leurs revendications à l’autorité communale pour mener des actions coordonnées et bien réussies.
Appel du bourgmestre de cette commune au cours d’une entrevue avec les sous noyaux de cette structure citoyenne de Cikonyi et Mulambula au sujet de l’insécurité et à d’autres problèmes liés au développement ou à la gouvernance.
En réponse à la lettre de la société civile de Bagira qui dénonçait le caractère mensonger du rapport d’exécution du budget participatif 2016 déposé auprès du ministère du budget, Antoine Bishweka fixe l’opinion qu’un budget n’est qu’une prévision qui peut ou ne pas être réalisé surtout dans un contexte économique difficile à travers tout le pays. « La commune de Bagira compte 10 quartiers. Avec un budget sensiblement réduit, il est difficile que les réalisations soient perceptibles partout », a fait savoi Bishweka.
Au sujet de l’insécurité, le bourgmestre de la commune de Bagira invite tous les habitants à en faire une priorité car, ajoute-il, tout le monde est concerné.
Notre source convient avec la société civile qu’il est nécessaire d’organiser en urgence un conseil de sécurité pour connaître les causes de cette insécurité et trouver des solutions.
De son côté, la société civile se dit non satisfaite des réponses données par l’autorité communale. Le président du sous noyau de CIKONYI Gentil KULIMUSHI estime qu’aucune réponse convaincante n’a été donnée. « Nous n’avons pas été satisfait des réponses nous données par le bourgmestre. Nous demandons une rencontre dans la quelle la population devra donner sa position sur l’ensemble des problèmes sur la gouvernance, le développement et la sécurité à Bagira », propose Gentil Kulimishi.