Des inquiétudes sont soulevées en ce qui concerne le respect de la suite du calendrier électoral de la commission électorale nationale indépendante CENI notamment en ce qui concerne l’organisation des élections municipales et locales.
Pour certains acteurs de la société civile, après l’organisation de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des élections des gouverneurs, le comportement de la CENI ne reflète aucun signe démontrant son engagement à organiser, dans un délai raisonnable, les autres scrutins.
Selon le coordinateur de l’Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix, ICJP en sigle Raphael Wakenge, l’expiration du mandat de la plénière de la CENI au mois de juin prochain et le retard dans l’installation du nouveau gouvernement ne devraient pas occasionner le non-respect du calendrier électoral.
Raphael Wakenge demande aux acteurs intervenant dans le processus électoral de conjuguer les efforts pour l’aboutissement de ce processus avec l’organisation des élections municipales et locales.
« nous pensons que comme le prévoit la loi électorale et le calendrier électoral, nous ne sommes que sur le chemin et il faut qu’on aboutisse avec les élections au niveau de la base notamment les élections municipales et locales. Nous avons une grande inquiétude du fait que les différents acteurs qui devraient concernés par le processus semblent avoir désarmés. Ils ne devraient pas être satisfaits de deux scrutins déjà réalisés. Nous devons tous nous mettre debout et réclamer les élections à la base car c’est le socle de la démocratie », recommande cet acteur de la société civile.
Signalons que conformément au calendrier électoral, à partir du 18 mars, la CENI devrait déjà convoquer l’électorat pour les élections des conseillers des communes et des secteurs ainsi que ceux des chefferies mais cela tarde à intervenir.