Les canots rapides jadis donné par le gouvernement central à la province du sud kivu pour faciliter le transport entre les territoires riverains du lac kivu et la province voisine du nord kivu ne se font plus voir sur les eaux du lac pour la navette.
Les canots affectés au port de la SNCC sont dans un état de vétusté indescriptible. Entre eux et les anciennes barges de la SNCC, on ne trouve aucune différence.
Selon certains observateurs rencontrés à la SNCC, après environs deux ans de service, ces embarcations qui faisaient la fierté de la province ont connu des pannes techniques. A leur surprise, ils sont tous tombé en panne sans que personnes ne s’en occupe.
Cette situation touche aussi les embarcations destinées aux territoires.
Pour le territoire de Kabare, les habitants qui avaient loué cette initiative par le fait que pour aller à Goma en bateaux, il fallait passer par Bukavu, ce qui gonflait leur enveloppe affectée au transport, se voit aujourd’hui, revenir dans la même difficulté.
La nouvelle Dynamique de la société civile, qui nous livre cette information, se pose la question de savoir où serait parti le canot affecté à leur territoire. Il prépare rencontrer le gestionnaire de ce dit canot rapide, pour lui poser cette question.
Même problème que les habitants de Kalehe, qui se pose la même question et certains ne sachant pas arrivé à Bukavu pour prendre le bateaux de privé pour se rendre à Goma, prennent les boat, avec tout les risques de noyades que cette embarcations comporte.
Ces habitants qui nous ont contactés demandent au gouvernement de songer à la réparation de ces outils d’importance capitale. Et de se poser la question, après plusieurs années immobiles dans l’eau sera-t-il encore possible de les réparer comme l’avait promit l’actuelle ministre qui a le transport dans ses attributions disant qu’elle a fait déjà un rapport au gouvernement central pour la réparation. Un technicien contacté par radio maendeleo ne croit plus à la réparation de ces engins et s’étonne de voir que les autorités attendent que tous ces canots tombent en panne pour penser les réparer.
Contacté, la ministre provinciale de transport et voie de communication rejette la responsabilité aux responsables des entités territoriales décentralisées qui avaient réceptionné ces engins.
En attendant, les voyageurs qui font Goma venant des territoires continuent à prendre des embarcations de fortune avec tous les risques possibles.