Les parents d’élèves s’opposent à la grève déclenchée depuis mardi 24 septembre 2019 par les enseignants des écoles catholiques et protestantes de la province du Sud-Kivu.
Ils estiment que les enseignants devraient accompagner le chef de l’Etat dans sa démarche visant à instaurer la gratuité de l’enseignement de l’éducation de base et la suppression de la prime.
Dans un entretien avec radio maendeleo, le président provincial de l’Association des Parents d’Elèves des écoles Catholiques APEC Jean Paul Mulemaza demande à l’Etat de s’assumer en sa qualité d’employeur des enseignants.
Le président provincial de l’APEC demande aux enseignants de privilégier l’éducation des élèves qui sont leurs enfants et constituent l’avenir de la République Démocratique du Congo.
« nous comme parents au Sud-Kivu, c’est une désolation. Vous savez depuis le 2 septembre 2019, nous avons mobilisé pour envoyer nos enfants dans leurs écoles respectives et nous tous en tant que parents, nous sommes unanimes. Nous soutenons le Chef de l’Etat dans la mise en œuvre de la gratuité de l’éducation de base. Nous avons été surpris de voir les enfants retourner à la maison. Nous avons des larmes aux eux. Nous savons que désormais nous ne sommes plus employeurs des enseignants. C’est l’Etat qui est leur employeur. Il faut que l’Etat s’assume. S’il y a des révendications, elles doivent se faire pendant que les enfants sont à l’école parce que avant d’être enseignants, ils sont aussi parents. Ils doivent mettre un peu d’eau dans leur vin », déclare Jean Paul Mulemaza.
Pour rappel, c’est depuis le mardi 24 septembre que les enseignants ont déclenché un mouvement de grève. Ils exigent entre autres une revalorisation salariale ainsi que la paie des enseignants nouvelles unités et les non payés.