Plus 20 personnes ont été assassinées depuis janvier 2019 dans le territoire de Kabare. Sur les 17 groupements que compte ce territoire, le groupement d’Irhambi-Katana vient en tête avec plus de cas.
Ce bilan a été dressé par l’Union des Etudiants de Katana UEKa en sigle au cours d’une Assemblée Générale extraordinaire tenue dimanche 10 novembre dans la salle de l’APRODEPED dans la commune d’Ibanda.
Au cours de cette activité, les participants ont évalué la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire de Kabare en général et dans le groupement d’Irhambi-Katana en particulier.
En ce qui concerne la situation générale du territoire de Kabare, il ressort que la situation sécuritaire n’offre pas des signes d’assurance car plusieurs attaques contre les paisibles citoyens entrainant ainsi des pertes en vies humaines et de pertes des biens.
En rapport avec la situation particulière du groupement d’Irhambi-Katana, l’UEKa note la montée de l’insécurité.
Cette situation es causée notamment l’insuffisance des agents de l’ordre, leur sous équipement et la non-maîtrise des munitions dont ils disposent ainsi que la production et la consommation des boissons fortement alcoolisées.
Au regard de cette situation, l’Union des Etudiants de Katana plaide pour l’implication des autorités pour que cette situation puisse prendre fin afin de sécuriser la population et ses biens.
« en tant que étudiants ressortissants de Katana, nous sommes vraiment touchés par cette insécurité qui frappe notre territoire et particulièrement notre groupement d’Irhambi-Katana. C’est une situation grave parce qu’elle ne fait que s’empirer au jour le jour. Nous demandons aux autorités de prendre des dispositions car il est anormal de vivre de telles situations sans aucune intervention de leur part. Nous préparons une marche pacifique pour déposer notre mémorandum. Et si aucune solution n’est trouvée, nous allons organiser d’autres actions citoyennes », insiste le Président de l’UEKa Heri Kisangani.
En outre, cette structure insiste sur l’implication des autorités militaires afin que soient démentelés tous les groupes armés et autres groupes de bandits qui sont cités dans les actes d’insécurité contre la population.
Signalons que cette rencontre a connu la participation de plusieurs étudiants ressortissants d’Irhambi-Katana ainsi que certains notables de la place vivant à Bukavu.