Le collectif des mouvements citoyens et organisations de la société civile exigent la libération sans condition de Vital Kamerhe , directeur de cabinet du chef de l’état arrêté et détenu à la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Dans une déclaration rendue public le mercredi 15 Avril, les signataires estiment que la procédure de son arrestation n’a pas été respectée.
Ces mouvements citoyens à travers cette déclaration dénoncent également les sorties médiatiques de certains acteurs de la société civile qui se positionnent comme des portes parole de la justice dans cette affaire.
Ils précisent que compte tenu de sa fonction de directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe a rang d’un vice – premier ministre et ne devrait pas être invité pour être arrêté car sa fuite n’était pas à craindre.
Le collectif des mouvements citoyens s’étonnent de constater que plusieurs dossiers n’ont pas été suivis et d’autres jetés dans les oubliettes pour sauter sur l’arrestation de Vital Kamerhe.
Il donne l’exemple de l’assassinat de Floribert Chebeya et des experts des nations unies, le dossier sur la fosse commune de Maluku à Kinshasa , l’assassinat de Rosy Mukendy et l’affaire du détournement de plus de 200 millions de dollars par des dignitaires non inquiétés par la justice.
L’un des signataires et militant du mouvement citoyen OBAPEG Amos Bisimwa estime que Kamerhe devrait être libéré et laisser son dossier suivre son cour normal.
Dans cette déclaration, les signataires dénoncent les messages xénophobes qui circulent à travers des tracts et incitants les gens à la haine tribale suite à ce dossier Vital Kamerhe.
Au total 12 organisations signent le document parmi lesquelles OBAPG, Il est temps, Rien sans le peuple, Réveilles – toi Kabare, Telema , LUCHA – RDC , UJDBU , prenons conscience , Ça suffit , S40 et le REFRODEG.
Anselme Kangeta