Le coordinateur provincial de la commission nationale de droit de l’homme CNDH/Sud-Kivu Patience BENGEHYA fait savoir qu’une centaine de détenus sur plus de mille cinq cents peuvent être libérés d’un moment à l’autre. Il l’a dit lors d’une interview accordé à radio Maendeleo ce lundi 27 Mars 2017.
Selon lui, les dossiers de ces détenus, sont entrain d’être étudiés par des magistrats en vue de matérialiser la promesse du gouvernement qui prévoit le dépeuplement des prisons et maisons des détentions du Sud-Kivu.
Patience Bengeya indique que la CNDH a fait ce constat lors d’une visite qu’elle vient d’effectuer dans la prison centrale de Bukavu
Il ajoute que sur mille cinq cent trente-huit détenus seules quatre cent-vingt sont condamnées.
« Il y a quelques prisonniers qui sont en prison sans raison valable. Heureusement notre travail a coïncidé avec une mission de la magistrature, mission de haut niveau venue de Kinshasa. Elle a pour mission de libérer les gens. Nous faisons les recommandations aux autorités pour que ces gens qui méritent d’être relaxés, les soient effectivement. Il y a parmi eux ceux-là qui ont fait plusieurs mois voire des années sans comparaître », regrette Bengehya.
C’est dans ce cadre qu’une équipe des magistrats et des inspecteurs venus de Kinshasa étudient les dossiers des détenus dans ces maisons carcérales du sud- Kivu.
Ceux qui sont poursuivies pour de faits bénins et ceux qui ont déjà purgé leur peines seront libérés.