Le caucus des députés provinciaux élus du territoire de Kabare propose au ministre provincial de l’intérieur d’ordonner la reprise normale des activités dans le groupement de Miti et le rétablissement de Cirimwami Kwigomba dans ses fonctions de chef de groupement.
Dans un rapport rendu public après investigations et descentes sur terrain, ces députés justifient cette prise de position par le fait que la pétition initiée par le collège des défenseurs des droits humains de Miti contre Cirimwami Kwigomba est entaché d’irrégularités.
Parmi ces irrégularités l’on note que certains signataires sont fictifs, d’autres déjà décédés et certains ont nié avoir leurs signatures. Les députés élus de Kabare notent que Cirimwami Kwigomba est aimé par la population contrairement à son frère.
Ces derniers pensent que le retour de ce dernier permettra le retour de la paix dans cette partie du territoire de Kabare. Et en réaction, le collège des défenseurs des droits humains de Miti rejettent ce rapport qu’ils qualifient de fantaisiste et politisé.
Dans une note d’alerte adressée au ministre de l’intérieur, les signataires précisent que les consultations faites par les députés n’ont pas été inclusives. Ils estiment que seule une équipe indépendante mise en place par le ministre est capable de tirer les conclusions sur la mauvaise gestion dont est accusée Cirimwami Kwigomba.
Le collège des défenseurs des droits humains de Miti insistent qu’ils s’opposeront au retour de ce dernier à la tête du groupement jusqu’à ce qu’une enquête indépendante soit menée.
Par Etienne Mulindwa