Le Gouverneur Province Théo Ngwabidje Kasi vient de signer l’arrêté portant fixation des frais de scolarité des élèves dans les écoles publiques et privées agréées du Sud-Kivu pour l’année scolaire 2020-2021.
Dans cet arrêté, l’autorité provinciale précise que les frais à payer sont les frais des épreuves de fin de cycle au primaire et au secondaire, les frais de fonctionnement, les frais de minerval et les frais de bulletin.
Ainsi, ces frais sont fixés à 1000 par an et par élève des niveaux d’enseignement maternel, secondaire général à payer dès la rentrée scolaire pour le secondaire général, cycle court et cycle des humanités tant dans les établissements privés agréés que publics.
Ils sont versés dans au compte du Fonds de Promotion de l’éducation nationale et repartis en raison de 50% pour le compte du Fonds de Promotion de l’Education Nationale et 50% pour le compte de la province. Les frais de bulletin sont également sont fixés à 1000fc pour tous les élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire.
En rapport avec les frais scolaires, le Gouverneur parle uniquement de l’école maternelle et le secondaire général. Ainsi pour l’école maternelle, les frais sont fixés à 30 000fc par élève et par payables en trois tranches de 10 000fc chacune soit chaque trimestre.
Pour le secondaire général soit 7ème, 8ème éducation de base et Humanités des options normales, les frais sont fixés à 120 000Fc par élève et par an payables en trois tranches de 40 000fc chacune soit trimestriellement.
Enfin pour ce qui est de l’enseignement technique, toutes options confondues, les frais sont fixés à 150 000fc par élèves et par an. Ces frais sont également payables en trois tranches de 50 000Fc chacune soit chaque trimestre.
A propos de la répartition de ces frais, l’arrêté précise que 65% seront alloués aux enseignants NU, au personnel d’appoint et aux autres charges liés aux besoins de tous les enseignants, 25% seront affectés au fonctionnement de l’école et 10% seront alloués à la prise en charge des enseignants NU du primaire et celles des bureaux gestionnaires non encore pris en charge par l’Etat.
Par Etienne Mulindwa