Les agents de la mairie de Bukavu affectés à la perception de la taxe spéciale d’assainissement dû au déchargement des wagons, bateaux et autres marchandises dans la ville de Bukavu dénonce leur mise à l’écart par la mairie pourtant, c’est depuis plus de 15 ans qu’ils travaillent dans ce secteur.
Dans une lettre adressée au maire de Bukavu avec copie à la rédaction de Radio Maendeleo, les signataires indiquent avoir été surpris de voir la coordonnatrice de la cellule de mobilisation des recettes débarquer sur le terrain mardi dernier pour leur retirer les outils de travail notamment les imprimés de valeur.
Dans le même document, ces agents de la mairie rappellent que cette taxe est de la compétence de la ville et est perçue depuis plus de quinze ans conformément à l’ordonnance loi de 2013 telle révisée en 2018 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances et leur modalités de perception.
Tout en fustigeant le fait qu’ils aient été chassés sans information préalable et sans document, ces agents plaident pour leur réintégration dans le service.
Après échanges avec le bureau urbain de la société civile, son Président Jackson Kalimba invite les autorités à revenir à la raison. Selon lui, suspendre ce service constituerait un manque à gagner à la ville car ce serait l’une de ses principales sources de revenus et ce serait condamner au chômage pus de 80 pères et mères de familles.
Contacté, le maire ad intérim de Bukavu Darius Sumuni précise qu’il n’a pas encore reçu la correspondance.
Il promet d’y réserver une suite approprié et de réagir après avoir pris connaissance de son contenu.