Les victimes de la faillite de la coopérative Imara attendront encore longtemps pour qu’elles rentrent dans leurs droits. Ceci ressort de la réponse du ministre national des Finances à la question écrite lui adressée le 30 Mars 2017, par le député national Kizito Mushizi.
Cette question portait sur le manque de concrétisation des promesses du gouvernement envers les victimes de la COOPEC IMARA au Sud Kivu, nord Kivu et Maniema.
Selon la repose à cette question, datée du 21 Avril 2017, le ministre reconnait les difficultés auxquelles les anciens membres de la COOPEC Imara font face. Vus ces difficultés, il a déjà envoyé la question au gouvernement car estime-t-il ces coopératives qui tombent en faillite portant avec elles les épargnes des membres, sont des bombes à retardement.
Toujours dans la même lettre, le ministre demande aux bailleurs et partenaires au développement de soutenir le processus de redressement de la Coopec Imara mais aussi l’assister sur le plan technique et financier par le renforcement des capacités des élus et personnels de cette coopérative.
Selon l’esprit de cette lettre, il demande aux dirigeants de la Coopec IMARA de mettre des stratégies pour la mobilisation des nouvelles épargnes et faire un recouvrement auprès des débiteurs qui doivent à cette Coopérative. Il propose aussi la cession des actifs non essentiels à l’exploitation dans l’objectif de redresser cette institution de microfinance.
Depuis 2013, plus de 2O mille membres de la COOPEC Imara avaient perdus plus de 20 millions de dollars.
Cette situation a conduit à des manifestations pour réclamer cet argent mais sans succès. C’est là que la nouvelle Dynamique de la société civile, NDSCI a accompagné ces victimes.
Lors de son passage au sud kivu pour ses vacances parlementaires, le député Kizito Mushiuzi élu de la ville de Bukavu avait rencontré cette structure citoyenne.
Kizito lui avait promis de rencontrer les ministres de tutelles et le gouverneur de la banque centrale pour cette question et plaider leur cause.