Dans le but d’améliorer la traçabilité de l’or dans la province du Sud-Kivu, les actes impliqués dans son exploitation et sa production sont invités à s’investir davantage pour le développement de la province.
Recommandation formulée lors de la clôture d’un atelier tenu à Bukavu par le consortium Madini kwa Amani na maendeleo.
Pour y arriver, ces derniers pensent que le statut bleu doit être mis en application afin d’améliorer la traçabilité non seulement de l’or mais aussi d’autres minerais exploités à travers la province. Ce statut bleu est une réponse qui vise à favoriser l’inspection, la qualification et la validation des sites d’exploitation ; explique Erick Kajemba, coordonnateur de l’organisation Observatoire Gouvernance et Paix, OGEP, organisation membre du consortium Madini kwa Amani na Maendeleo.
Pour sa part le coordonateur du Comité Provincial de suivi des activités minières au Sud-Kivu Safanto Bulongo indique que le suivi sera fait au quotidien par le CPS pour qu’il ait la mise en œuvre de ce statut bleu qui vise également à accroître la productivité de l’or en province et limiter la fraude et la contrebande.
Le Directeur du projet consortium Madini kwa amani na maendeleo au sein de l’organisation Allert internationale, Henri Paul Balop, ajoute que son organisation est toujours prête à accompagner les étapes suivantes pour que la mise en œuvre de ce statut soit une effective et réaliste.
Après cet atelier, le consortium Madini kwa Amani na maendeleo va se rendre à kinshasa pour mener de plaidoyer auprès des autorités compétentes pour la mise en œuvre de ce statut renseigne ; renchérit Erick Kajemba.
Clôturé officiellement par le vice-gouverneur de la province du sud-Kivu, Marc Malago a félicité les organisateurs et confirment que la province du sud-Kivu dispose de plusieurs sites miniers mais grâce aux recommandations, issues de cet atelier, il espère qu’il y aura une nette amélioration, avec la promotion de la traçabilité dans ce secteur.
Il est à noter que cette activité de 4 jours s’est tenu au centre RIO à Bukavu. Il a été financé par le gouvernement du royaume des Pays Bas et l’organisation internationale USAID.