Au moins cinq personnes ont été tuées dimanche 14 novembre dans une attaque armée contre un site des déplacés à Mikenge dans les hauts plateaux du territoire de Mwenga.
Selon le président de la nouvelle société civile Uvira-Fizi André Byadunia, l’attaque a été menée par les miliciens Twigwaneho et Ngumino dirigés par le colonel déserteur Michel Makanika.
Cet acteur de la société civile indique que l’attaque a eu lieu tout près d’un camp de l’armée.
Dans un entretien avec Radio Maendeleo lundi 15 Novembre, André Byadunia ajoute que sept autres personnes ont été blessées et une dizaine des maisons ont été brulées par les assaillants.
Ce dernier indique que ce bilan est encore provisoire étant donné que plusieurs personnes qui ont fuit dans la brousse n’ont pas été retrouvées par leurs membres de famille.
L’armée pour sa part confirme l’attaque et le même bilan de cinq morts et huit blessés. Selon son porte-parole dans la région, le Major Dieudonné Kasereka, ces groupes armés auraient mené cette attaque en représailles de ce qui s’est passé dans le haut plateau de FIZI les mois passés.
Ce lundi matin, les militaires ont riposté à l’attaque et réussi à libérer les personnes qui étaient prises en otage par ces criminels, indique Kasereka.
Selon la société civile, l’attaque a eu lieu entre le centre missionnaire de Mikenge et le camp militaire, où sont installés les déplacés en provenance de Kamombo, Sangani et Kanyrura.
Et dans un communiqué rendu public, la coordination de la jeunesse de l’Union des Ressortissants d’Itombwe condamne ces attaques qui se soldent par des morts d’hommes.
Elle exige ainsi l’arrêt immédiat de ces attaques, le renforcement des militaires dans les hauts plateaux et moyens plateaux de Mwenga, Fizi et Uvira particulièrement à Itombwe mais aussi d’apporter une aide humanitaire aux rescapés de ce massacre.
Ricky OMBENI