L’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC exige des enquêtes indépendantes afin que soient punis les auteurs intellectuels et matériels de la répression brutale des journalistes le 2 décembre dernier à l’assemblée provinciale du Sud Kivu.
L’UNPC, section du Sud Kivu l’a signifié dans un mémorandum adressé au Président de la République et dont copie a été déposée respectivement au gouvernorat de province et à l’assemblée provinciale au terme d’une marche organisée à Bukavu.
Avec un son de Alpha Blondy joué sur un baffle et scandant d’eux même des chansons consacrant la liberté de la presse, les journalistes de Bukavu manifestent à partir de l’hôtel de Poste jusqu’au gouvernorat de province.
Reçu par le ministre provincial de l’intérieur et gouverneur ad intérim, le président de l’UNPC Sud-Kivu Darius Kitoka exige que justice soit faite après la barbarie policière ayant causé plusieurs blessés dans le chef des journalistes au moment de l’examen de la motion de censure.
Le gouverneur ad intérim Kiluwe Migho a réceptionné la requête de la corporation des journalistes en promettant de suivre de près l’instruction du dossier.
A l’assemblée provinciale du Sud Kivu ou une autre copie du memo a été déposé, le rapporteur adjoint Bumbu Malite a condamné cette barbarie qui non seulement a affecté les journalistes mais aussi les députés. Pour lui, cette pratique s’oppose au slogan « Gouverner autrement » que prônent les autorités provinciales.
D’autres organisations de défense des droits humains y compris SOS IJM, Partenariat pour la Protection Intégrée PPI et la Dimension Sociale ont accompagné l’UNPC dans l’organisation de cette marche.
Expédit KYALU