La clinique électorale congolaise, un département en charge des élections de l’Asbl Ouvriers du Monde, exhorte les élus nationaux à privilégier les reformes qui apportent des réponses aux problèmes que pose le système politique et électoral en RDC dans les réformes de la loi électorale encours de discussions à la chambre basse du parlement.
Cette exhortation est contenue dans une note d’information rendue publique jeudi 14 avril 2022 par cette clinique.
Dans ce document signé par son coordonnateur Oswald Rubasha, la Clinique Electorale Congolaise constate deux problèmes majeurs relatifs au système électoral congolais. C’est notamment celui de la représentation nationale et celui relatif à l’équité électorale.
En ce qui concerne la représentation nationale, cette structure rappelle que plusieurs rapports ont dénoncé la tendance du népotisme dans le choix des suppléants en RDC et à cet effet, la réforme devrait permettre d’éviter à la république des instituions législatives composées des groupes familiers non représentatifs du peuple.
Dans le même sens, la Clinique Electorale congolaise propose qu’en cas de décès ou empêchement définitif d’un élu, que l’on revienne à la CENI pour identifier le colistier venant en ordre utile des voix sur la liste pour l’équité et la justice.
En ce qui concerne le problème de l’équité électorale, cette structure fait un pas en arrière en rappelant que l’expérience avec les trois dernies cycles électoraux en RDC les mandataires publics se sont servis des moyens de l’Etat pour financer leurs campagnes électorales et cela en toute impunité.
A cet effet, elle propose la démission de tous les mandataires publics 48H après la publication des listes définitives des candidats pour permettre à tous les compétiteurs d’être au même pieds d’égalité.
Pascal BOJI