Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu dit ne pas croire en la sincérité des engagements et autres résolutions issues des assises récemment tenues à Nairobi entre des groupes armés actifs à l’Est de la RDC et le Gouvernement congolais.
Il estime que la procédure a été biaisée dès le départ par les organisateurs, en invitant certains groupes armés et en excluant les autres.
Dans une déclaration rendue publique en marge de la clôture des consultations de Nairobi, la Société Civile forces vives du Sud-Kivu estime que ces consultations laissent un goût amer et un sentiment de regret, de la part des populations victimes des massacres à l’Est de la RDC.
La Société Civile du Sud-Kivu estime également que les assises de Nairobi seraient une opportunité d’offrir un espace de légitimation internationale aux seigneurs de guerre, Ce qui risque, selon elle, d’inciter d’autres à emboiter le chemin des groupes armés.
Le président du bureau de coordination de la Société Civile demande au Gouvernement de « rejeter » toute tentative de nouvelle intégration des groupes armés dans les forces de la défense et de sécurité
Néanmoins la Société Civile soutient que le Programme de Démobilisation, Désarmement, Relèvement et Stabilisation (PDDRC-S) est aujourd’hui « le seul cadre adapté » à la recherche d’une solution durable pour tous les groupes armés locaux en RDC.
Ricky OMBENI