Le président et le vice-président de l’assemblée provinciale sont toujours à Kinshasa, malgré leur absence, la session de mars a été clôturée pas par une cérémonie officielle mais par une conférence de presse Jeudi 29 Juin 2017 à l’assemblée provinciale.
Au cours de cette conférence, le rapporteur de l’Assemblée provinciale David Ombeni Nakabinda précise que la loi prévoit la clôture de la session avec ou sans cérémonie officielle une fois arrivé à la date du 30 juin pour le cas de cette session.
Au sujet de la production des députés provinciaux pour cette session, David Ombeni pense que la politique a pris le dessus sur l’intérêt de la population et les actions des députés.
« Une fois les matières ne sont pas épuisées, il y a une session extraordinaire. A la question de savoir si on va entendre le gouverneur on ne va mettre la charrue devant le bœuf, s’il aura nécessité de l’entendre, on pourra programmer une session extraordinaire », précise Ombeni.
D’après le règlement intérieur, une session extraordinaire ne peut être convoquée que sur demande du gouverneur de province, du bureau de l’Assemblée provinciale ou de la moitié des députés provinciaux, ajoute Ombeni.
Actuellement, les activités sont paralysées à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu depuis samedi 17 juin dernier.
Après l’avortement de la motion de censure contre le gouverneur Marcellin Cishambo, lui, le président et le vice-président de l’Assemblée provinciale ont été convoqués à Kinshasa visiblement pour empêcher son examen à une session qui devrait suivre.
Des sources proches de cette institution, nous apprenons d’ailleurs que le président Emile BALEKE et son adjoint Gilbert NGONGO n’ont pas encore été reçus par le pouvoir central.