La paralysie des activités observée plusieurs mois déjà à l’Institut des Recherches Agronomiques INERA-Mulungu est déjà à la base de plusieurs conséquences sur la recherche dont la population paysanne devait bénéficier pour accroitre la production agricole.
Déjà, des chercheurs de ce centre de recherche expliquent que la troisième et dernière campagne agricole de 2023 qui est allé de février à avril 2023 n’a rien produit à cause de cette paralysie d’activités.
Cette faible production est dû notamment aux effets du changement climatique par le changement des saisons mais également la présence de plusieurs maladies qui attaquent les plantes comme le wilt bactérien et la mosaïque qui ont presque décimé les cultures phares de la région.
Pendant que l’INERA/ Mulungu d’un laboratoire de pédologie et microbiologie de la part du PICAGL, plus d’un observateur pariait déjà sur le fait que cela devait permettre à ce centre d’orienter et améliorer les recherches pour le développement local.
Par manque de calendrier agricole actualisé, la plupart des paysans gardent encore des techniques et pratiques culturales d’il y a plus d’une décennie contribuant ainsi à la baisse de la production agricole, s’inquiètent des chercheurs et autres habitants de la place.
Pour l’instant, le centre de recherche de l’INERA Mulungu compte à ce jour 317 agents, tous rémunérés par l’Etat congolais et des centaines d’hectares destinés à la recherche actuellement convoités par les privés et même certains services publics.
Malgré le potentiel de ce centre situé à 5 KM de l’aéroport de Kavumu, non loin du Parc national de Kahuzi Biega dans le territoire de Kabare, les attentes de la population sont loin d’être servies comme ce fut dans le temps.
D’aucuns estiment que la convoitise dont est victime la concession de ce centre et l’abandon par l’Etat au profit des structures quasi-privées et temporaires subordonnées aux projets seraient parmi les éléments qui font perdurer la crise actuelle et qui est préjudiciable aux populations locales.
Ricky OMBENI