Plusieurs coopératives minières et sociétés à capitaux étrangers ne disposant pas des titres et document nécessaires continuent d’exercer des activités d’exploitation illicite des minerais principalement de l’or dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
Ces coopératives et sociétés font recours à des pratiques illicites notamment l’utilisation des militaires et policiers dans les mines pourtant interdit par la loi. C’est ce qu’on peut lire dans une correspondance de la société civile force vive de Mwenga adressée à l’auditeur supérieur des FARDC avec copie à Radio Maendeleo.
Dans cette correspondance, le président de cette structure Lungele Itebo Samuel fait observer que cette pratique s’observe beaucoup plus dans les chefferies de Wamuzimu et Lwindi sous le silence des autorités.
Ici, explique la société civile, l’exploitation se fait sans avoir au préalable signer un cahier des charges avec la population locale et sans réaliser des études d’impact environnemental et social.
Lungele Itebo Samuel cite également la pollution des rivières et d’autres sources d’eaux, la destruction de la faune et la flore ainsi que l’utilisation de la force à travers notamment des arrestations arbitraires et même des enlèvements.
Il appelle à une action urgente de l’auditeur supérieur des FARDC afin de mettre fin à cette pratique.
La société civile forces vives du territoire de Mwenga appelle par ailleurs les autorités à faire cesser les pratiques illicites qui ne sont autres que le pillage systématique des ressources sans que cela bénéficie réellement à la population locale.
Par Etienne Mulindwa