La province du Sud-Kivu a enregistré 1.115 cas notifiés et 13 093 Co infectés de tuberculose durant l’an 2023. L’information a été livrée par le programme provincial de lutte contre la tuberculose au cours d’un point de presse tenu samedi dernier en marge de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée le 25 mars de chaque année.
Les cas co-infectés sont ceux des personnes non seulement atteintes de tuberculose mais qui sont également atteints d’autres infections à l’instar du VIH Sida.
Les zones de santé qui enregistrent des cas avec au moins 20 pourcent des enfants de moins de cinq ans sont Kalole, Itombwe, Shabunda, Bunyakiri, Lulingu, Kadutu, Kalehe, Fizi, Kimbilulenge et Kamituga, a expliqué le Docteur Freddy BIREMBANO du programme de lutte contre la tuberculose en province.
Il rappelle que la tuberculose est une maladie comme tant d’autres et non une malédiction comme le croit une certaine catégorie de personnes. En RDC, 5 facteurs de risque déterminent la Tuberculose notamment la malnutrition, le VIH Sida, le fait de fumer et le diabète.
Le docteur Freddy Biremba invite la population à référer toutes les personnes qui toussent dans des structures sanitaires les plus proche pour avoir une bonne information sur la santé tout en rappelant que les soins sont gratuits en cas de tuberculose.
Il ajoute que la mission du programme provincial de lutte contre la Tuberculose d’ici 2035, c’est est de contrôler cette maladie et parvenir à l’éliminer comme problème de santé publique. Ceci à travers l’intégration des activités de lutte dans les structures des soins de santé primaire conformément à la stratégie de renforcement du système de santé, explique le docteur Freddy Birembano.
Le responsable de la division provinciale de la santé Aimé ASENGO invite les médias à intensifier les sensibilisations à ce sujet.
Dans son mot de circonstance, le directeur de cabinet au ministère de la santé David Ombeni NAKABINDA a rappelé que la tuberculose est une maladie contagieuse et pour l’éradiqué, les efforts de tous doivent être mis à contribution.
Par Sylvie Nabintu