Trouble à l’ordre public, ingérence dans les affaires des civiles, substitution en agents de l’ordre, ce sont là quelques faits reprochés ce dernier aux éléments d’auto défense local dit « Wazalendo » éparpillés ce dernier temps dans plusieurs territoires du Sud-Kivu.
Plusieurs alertes qui nous sont parvenues indique que ces faits sont surtout signalés dans plusieurs groupements de Kalehe, à Kaziba et Nyangezi dans le territoire de Walungu et sur l’axe nord du territoire de Kabare comme à Miti, Bugorhe et Luhihi.
Pas plus tard que mercredi 27 Mars soir, une altercation entre des jeunes bazalendu et les militaires FARDC a fait trois morts et des blessés à Nyangezi dans le territoire de Kabare.
Habillés en ex tenue des FARDC, ces Wazalendo arrêtent arbitrairement les gens et imposent la loi dans les villages.
Pour le président provincial du cadre de concertation de la société civile et expert en gouvernance sécuritaire Mick Mutiki estime que cette libéralisation de l’espace sécuritaire du Pays place une fois de plus l’Etat devant ses responsabilités dans son rôle régalien.
Pour lui, le terme Wazalendo est maintenant en train d’être utilisé de manière abusive par des groupes des bandits et résidus des groupes armés. Mick Mutiki propose que l’Etat remette de l’ordre dans ce secteur.
Précisons que c’est presque chaque jour que Radio Maendeleo reçoit des alertes sur les comportements de certains groupes qui se réclament Wazalendo mais qui se livrent à des actes moins patriotiques jusqu’à provoquer l’insécurité ou des désordres.
Par Etienne Mulindwa