La société civile du groupement Mpene regrette de constater que par manque de l’eau dans le village Chamahiri, deux enfants ont perdu la vie dans le lac Kivu ce dimanche 10 juin 2024.
Amos Buyeye, président de cette structure citoyenne note que ces deux enfants, sont partis au lac à la reche de l’eau comme leur village est dépourvu de cette denrée vitale depuis plusieurs mois.
Âgé de 5 et 6 ans, ces deux enfants d’une même famille ne sont plus rentrés sains et saufs.
« Ces deux enfants sont Kévin et Josué. La cause principale de leur noyade c’est le manque de l’eau potable dans le village Chamahiri. Ils sont allés au lac Kivu puiser de l’eau pour la cuisson de leurs aliments et ils sont noyés. Un corps a été repêché et enterré le même dimanche en présence du chef de village, le responsable de la DGM Karhulo et le commandant de piste de la force marine. Deux autres élèves de l’institut Ereka sont morts l’année dernière toujours à la recherche de l’eau au lac Kivu. Nous lançons un cri au gouvernement du Sud-Kivu, aux humanitaires ainsi qu’aux personnes de bonne volonté pour sauver cette population » Déplore-t-il
Le manque d’eau potable est chaque fois décrié dans plusieurs villages du territoire d’Idjwi comme à Bulundi, Chamahiri, Mafula, Kagushu et Bulega, où les parents et enfants souffrent pour trouver de l’eau potable.
Des activistes de droits humains dénoncent l’abandon de l’île d’Idjwi par les autorités provinciales et nationales ainsi que le silence de députés de ce coin, comme s’il n’est pas représenté dans les institutions du Sud-Kivu et de Kinshasa.
Richelieu BYAMANA