La Fondation Panzi a procédé à la remise des fournitures scolaires à mille élèves qu’elle prend en charge dans la cité de Kamanyola en territoire Walungu, à Katogota et Luvungi dans le groupement d’Itara en territoire d’Uvira. Chacun de ses mille enfants a reçu un lot composé d’un cartable, de douze à quinze cahiers, des stylos, de crayons et bien d’autres.
C’était au cours d’une descente organisée lundi 4 septembre par cette fondation dont le président et fondateur c’est le professeur docteur Denis MUKWEGE.
Education de qualité, une vision de la fondation Panzi
D’après le directeur de projet à la Fondation Panzi Bertin RUTEGA, ces activités entrent dans le cadre de la vision du docteur Denis MUKWEGE et de la fondation Panzi qui vise à promouvoir une société où règne la cohésion sociale, ou la femme en est actrice et ou chaque enfant bénéficie d’une éducation de qualité.
Ce dernier précise que le projet est financé par l’Union Européenne pour une durée de trois ans soit de 2017 à 2019.
Selon Bertin RUTEGA ce projet consiste à scolariser mille enfants sur l’axe Kamanyola, Katogota et Luvungi ; appuyer leurs parents dans la formation en métier, la gestion des micros crédits et l’appui dans les activités génératrices des revenus afin qu’à la fin du projet, les familles soient capables de prendre la relève. « La Fondation Panzi ne s’est pas limitée dans la plaine de la Ruzizi car elle a construit l’an passé deux centres de rattrapage scolaire à Luhwinja et Kamituga et compte scolariser plus de 400 autres enfants dans d’autres coins », ajoute Rutega.
Les bénéficiaires demandent plus que des cahiers
Du côté des bénéficiaires, c’est un sentiment de satisfaction. Ils expliquent que plusieurs femmes dans ces entités ont été contraintes d’arrêter les études faute des violences sexuelles. De même, la sècheresse, l’insécurité et les maladies des plantes les ont mis dans un état ou ils étaient devenus incapables de scolariser leurs enfants. Pour eux cette assistance de l’Union Européenne est arrivée à point nommé.
Pour sa part, le responsable de l’antenne de Katogota, qui encadre plus de 128 femmes avec chacune deux enfants, MULALA NGWASI explique que leur entité est confrontée aux difficultés socioéconomique et sécuritaire. Il appelle l’Union Européenne et la Fondation Panzi à ne pas baisser le bras au vu de la vulnérabilité des habitants.
Le directeur de programme à la fondation Panzi Bertin RUTEGA rassure la population de Katogota et autres. Il précise que ce projet prend en compte quatre aspects principaux dont la prise en charge médicale et psycho sociale des malades à l’hôpital de Panzi et la réinsertion socio-économique.
Il prend également en compte l’assistance juridique et judiciaire mais aussi les activités de plaidoyer à travers le projet BADILIKA de la Fondation Panzi.