Des habitants de plusieurs villages du territoire de KALEHE craignent la survenance des maladies d’origine hydrique comme le choléra dans leur milieu si rien n’est fait dans l’urgence.
Ceci fait suite à l’usage des eaux souillées causé par la destruction de sources qui les approvisionnent en eau potable lors de dernières pluies qui se sont abattues sur la majeure partie du territoire de KALEHE.
Dans un entretien avec Radio MAENDELEO; ces habitants expliquent que plusieurs sources d’eau ont été détruites dans leurs milieu lors de pluies diluviennes qui s’abattent du jour au lendemain sur la majeure partie du territoire de KALEHE.
A ceci s’ajoute d’autres sources détruites lors des affrontements signalés sur place entre des militaires FARDC et ceux de l’AFC/M23 en Février dernier.
Suite à cette situation, des habitants du territoire de KALEHE utilisent actuellement certains l’eau du lac Kivu, d’autres celle des rivières avec tout ce que cela comporte comme conséquences sur leur santé.
Dans certains villages comme MISHEBERE, des collectes de fonds à hauteur de 500 FC par ménages ont été amorcées pour tenter de faire réparer certaines sources endommagées mais rien n’évolue sur le terrain suite à la situation que traversassent plusieurs ménages de la place.
Au-delà de cette situation, l’on rapporte également la destruction de plusieurs maisons d’habitations et lieux d’aisance lors de pluies signalées à KALEHE ce dernier temps.
C’est le cas du village KABONEKE/MUHONGOZA ou à ce jour plusieurs habitants font leurs besoins à l’air libre avec tous les risques d’attraper des maladies.
Face à cette situation, ces habitants estiment qu’il est temps pour les partenaires et autres personnes de bonne de leur venir en aide surtout avec la reconstruction de leurs maisons et les sources d’eaux endommagées.
D’autres plaident pour une assistance en semence car plusieurs champs ont été dévastés lors de pluies diluviennes qui se sont abattues sur la majeure partie du territoire de KALEHE ou la quasi-totalité de la population vit de l’agriculture.
Par Alain Kabika