Seule la présence d’une police professionnelle peut limiter les cas d’insécurité couplés aux braquages, un nouveau phénomène qui prend de l’ampleur de la ville de Bukavu et ses périphéries.
Cette réflexion de plusieurs analystes après des cas de braquage en plein jour orchestrés par des hommes armés d’abord jeudi 1er Mal dans les installations des établissements Sharcom sur avenue Patrice Emery Lumumba ensuite le vendredi 02 Mai vers l’ancienne coopérative en commune de Kadutu.
Dans la commune d’Ibanda, des vidéos des caméras de surveillance des établissements SHARCOM montrent des personnes armées faisant leur entrée avant de piller une importante somme d’argent et plusieurs biens.
Dans la commune de Kadutu par contre, il s’agit d’hommes lourdement armés qui ont attaqué une maison de transfert d’argent avant d’extorquer tous les passants qui se trouvaient sur leur passage et tirant des balles en l’air.
Deux d’entre eux ont été maîtrisés puis brûlés vifs par la population en colère et un a été remis entre les mains des agents des services de sécurité, a expliqué le bourgmestre de Kadutu sous AFC/M23 Byamungo Kazimiri Samuel.
Peu avant soit le mercredi 30 Avril, d’autres bandits se sont servis du même mode opératoire pour braquer des maisons jusqu’à tuer une femme enceinte au centre commercial de Miti et à Kavumu dans le territoire de Kabare.
Pour plusieurs analystes, il est temps que la Police sois remise en service afin de contrer toutes les tentatives du genre dans les jours à venir. On écoute à ce sujet Nicolas Lubala, président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile au Sud-Kivu.
D’autres acteurs invitent les habitants à redoubler de vigilance et se fixer certaines limites afin de barrer la route aux réseaux des criminels qui semblent avoir changé des méthodes.
Par Étienne Mulindwa