Les épreuves hors session de l’examen d’Etat débutent le lundi le 2 juin 2025 et se clôture le 14 juin prochain sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
La confirmation du Directeur de la Province Educationnelle Sud-Kivu 1, Léon MUSAGI MUKAMBILWA au cours d’un entretien avec Radio Maendeleo lundi 26 Mai 2025.
Celui-ci indique que les males contenant les questionnaires sont déjà dans deux provinces éducationnelles du Sud-Kivu à savoir la province éducationnelle Sud-Kivu 1 et la province éducationnelle Sud-Kivu 3.
Pour le premier jour soit le lundi 02 juin prochain, les candidats seront soumis à l’épreuve de dissertation, suivie de l’oral de français puis l’épreuve traditionnelle soit l’écrit et enfin le jury pratique.
Léon MUSAGI précise que pendant cette semaine, il sera procédé au déploiement du personnel et des matériels dans les sous divisions et centre de passation d’examen.
Les épreuves de la session ordinaire quant à elles vont se dérouler en quatre jours soit du 28 au 31 juillet 2025, conformément au calendrier réaménagé de l’année scolaire 2024-2025.
Il faut noter que le mois de juillet sera particulièrement chargé pour clôturer tous les examens certificatifs de l’année en cours.
En effet, l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires ENAFEP en sigle est fixé du mardi 1er au mercredi 2 juillet 2025 et le Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnel interviendra du Jeudi 17 au vendredi 18 juillet avant de clôturer avec la session ordinaire de l’Examen d’Etat du 28 ou 31 juillet.
Il faut noter que ces examens certificatifs sont organisés dans un contexte particulier pour des élèves évoluant dans certains coins de la province du Sud-Kivu.
Nombreux n’ont toujours pas repris les cours particulièrement dans les territoires de Kalehe et Walungu où des combats sont récurrents entre les éléments se réclamant Wazalendo et les troupes de l’AFC/M23.
En plus d’empêcher la reprise effective des cours, ces combats parfois d’une grande intensité ont occasionné des déplacements massifs des populations parmi lesquels des élèves dont la plupart ont même perdu leurs fournitures scolaires.
Cette situation remet sur la table les chances qu’ont les élèves de différentes zones de passer ces examens dans des conditions optimales surtout que les cours inscrits au programme scolaire n’ont pas été épuisés et leur état psychologique serait affecté par les affres de la guerre.
Par Omeur Mudekereza