L’accord entre la RDC et le Rwanda signé le 27 juin dernier à Washington sous la facilitation de l’administration Trump prévoit un nombre important des dispositions parmi lesquelles celles qui abordent spécifiquement les aspects économiques.
Radio Maendeleo a consulté cet accord qui au-delà des aspects politiques et sécuritaires consacre un chapitre pour les dimensions d’intégration économique régionale.
Au point 6 de cet accord, la RDC et le Rwanda conviennent de lancer dans les 3 mois suivant l’entrée en vigueur du présent protocole un cadre d’intégration régionale en plusieurs étapes.
Ce cadre sera défini dans un accord distinct intitulé « cadre d’intégration économique régionale » et s’appuie sur les efforts existants tels que la Zone de Libre Echange Continentale Africaine ZLECAF et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs CIRGL.
Les parties utilisent ce cadre pour développer le commerce extérieur et les investissements provenant des chaines d’approvisionnement de la région en minerais critiques et introduire une plus grande transparence.
Ce cadre, précise l’Accord, bloque les canaux économiques illicites et procure davantage de prospérité aux deux parties en particulier pour la population de la région, à partir des ressources naturelles de la région grâce à des partenariats mutuellement bénéfiques et des opportunités d’investissement.
De façon particulière, pour ce qui est de l’intégration bilatérale, les deux parties lancent et ou élargissent la coopération sur des priorités communes telles que la gestion des parcs nationaux et le développement hydroélectrique,
Il prévoit aussi le derisquage des chaines d’approvisionnement en minerais, la gestion conjointe des ressources dans le Lac-Kivu et des chaines de valeur minières transparentes et formalisées de bout en bout qui relient les deux pays en partenariat, le cas échéant, avec le gouvernement et des investisseurs des Etats Unis.
Concernant l’intégration régionale, les parties s’engagent à explorer des options pour lier le cadre à d’autres initiatives internationales ou régionales de développement économique, y compris dans le cadre des projets d’infrastructures.
Enfin, les parties établissent ou utilisent des mécanismes indépendants d’audit économique et de lutte contre la corruption pour surveiller les chaines d’approvisionnement en minerais, les projets d’infrastructures et tout accord économique futur entre les deux pays.
Par la Rédaction