Les sujets Burundais cantonnés à Kamanyola n’ont pas de place dans la chefferie de Ngweshe. Cette précision est du Mwami de cette chefferie Ndatabaye Weza III dans une correspondance rendue publique et dont copie nous est parvenue, Mercredi 20 Septembre 2017.
Selon l’esprit de cette lettre, la chefferie de Ngweshe est déjà surpeuplée et n’a plus de place pour ces ressortissants Burundais.
Ntatabaye précise qu’il n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme suite à l’infiltration dans le groupement de Kashenyi des personnes qui ont toujours troublé l’ordre public et qui a toujours plongé la population dans une psychose permanente.
Il regrette qu’un mouvement mystico religieux interdit de fonctionner au Burundi puisse semer le désordre dans sa chefferie en violation de la loi des textes régissant le statut de réfugié notamment de la distance de 150 Km du pays voisin.
Il s’étonne de voir que ce groupe d’individus refuse de se faire identifier et d’être cantonné dans le camp de réfugié ouvert à cette fin par les services et organismes spécialisés.
Contacté Nyandwi Dionise, porte-parole de ces Burundais, fait savoir qu’ils se remettent à la sagesse des autorités congolaise et de la communauté internationale pour qu’ils trouvent un endroit où ils vont rester en sécurité.
« Nous sommes des réfugiés, ce n’est pas vrai, ce sont de fausses accusations, nous attendons le HCR pour être identifier et intégrer le camp de Mulongwe au sud de Fizi que les autorités nous proposent. Si les autorités et les peuples autochtones ne veulent pas de nous, nous sommes entre les mains du gouvernement et de ses partenaires qui peuvent nous chercher un autre endroit, il y a pas de problème, l’essentiel est que nous soyons sécuriser. Notre terre promise, c’est le Burundi qui est notre patrie et pas Kamanyola », précise Nyandwi.
Pour rappel Vendredri 15 Septembre, les échauffourées entre ces ressortissants Burundais et les éléments de l’ordre congolais ont fait plus de 30 morts et une centaine de blessés.
Le Mwami Ngweshe espère qu’une enquête minutieuse et objective va être faite pour dégager les responsabilités de ces événements.