Les sujets Burudais présents à Kamanyola réfutent toutes les accusations portées contre eux. Ils font savoir qu’ils sont des réfugiés et attendent le HCR pour être identifier et intégrer le camp de Mulongwe au sud de Fizi que les autorités leurs proposent. Ces précisions sont de Nyandwi Dionise, leur Porte-parole.
Selon Nyandwi Dionise il ne faut pas que les autorités et certains congolais de mauvaise foi cherchent des accusations ou de manigances pour les mettre dans une situation non conforme à la réalité.
« Si les autorités et les peuples autochtones ne veulent pas de nous, nous sommes entre les mains du gouvernement et de ses partenaires qui peuvent nous chercher un autre endroit, il y a pas de problème, l’essentiel est que nous soyons sécuriser », plaide Dionise. Il ajoute que leur terre promise c’est le Burundi et pas Kamanyola.
Il demande à la communauté internationale de leur assurer la sécurité, de les assister autant que possible et de mener des enquêtes internationale par rapport à l’assassinant de leurs compatriotes survenue le vendredi 15 septembre à Kamanyola.
Le Mwami Ngweshe qui vient de rendre public une correspondance précisant que sa chefferie n’a plus de place pour ces réfugiés abonde dans la même logique. Il espère qu’une enquête minutieuse et objective va être faite pour dégager les responsabilités de ces événements.
Contacté un agent de la Commission Nationale de Réfugié fait savoir que le problème est que ces ressortissants sont ensemble mais ont de points de vue divergents. Parmi eux il y a ceux qui appartiennent à une secte religieuse et qui refusent de se faire identifier par la CNR. Nos agents sur place à Kamanyola mais il y a certains d’être eux qui ont été identifiés en 2015 par la CNR.