La loi électorale devra attendre les résolutions issues de la session extraordinaire des deux chambres du parlement du 02 Janvier 2018 pour applanir les points de divergences qui opposent les senateurs aux députés nationaux. Ce n’est qu’après cette étape que le président de la République peut promulguer cette loi après que les trois points d’achauppement aient été applanis.
C’est ce que doit retenir la population du Sud-Kivu des envoyés speciaux de la société civile de retour de Kinshasa où ils étaient envoyés pour rencontrer les senateurs en vue de leur faire part des désiderata de la population du Sud-Kivu par rapport à cette loi.
Jean BOSCO MUHEMERI l’un des envoyés de la société, au cours d’une conférence de presse, renseigne que la société civile du Sud-Kivu est satisfaite de voir que leurs propositions ont rencontré l’assentiment des seanteurs.Les points qui continuent à diviser les membres de deux chambres de parlement sont la caution pour les candidats députés, le seuil de representativité et la machine à voter.MUHEMERI se felicite de la demarche qu’ils ont eu à entreprendre et les résultats atteints.
La question qui reste poser, c’est celle de savoir si le retard enregistré pour la pomulgation de cette loi n’aura pas d’insidence sur le calendrier électoral recemment publié par la CENI. La promulgation de la loi életorale par le chef de l’Etat était attendue le 15 décembre passé si l’on s’en tient au calendrier électoral.