La Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) réitère son appel aux autorités congolaises à reconnaître le droit et la liberté de manifester, conformément à la constitution de la RDC. En prélude de la marche programmée le 31 décembre par le Comité laïc de coordination de l’église catholique pour exiger le respect “intégral” de l’accord de la Saint-Sylvestre, Florence Marchal, porte-parole de la mission Onusienne, a, dans une déclaration rendu public ce vendredi 29 décembre, insisté sur le caractère “pacifique” de la manifestation.
« La Monusco appelle les autorités congolaises à reconnaître le droit de manifestation et la liberté d’expression qui sont inscrits dans la constitution congolaise mais, en même temps, souhaite que les manifestations se fassent d’une façon pacifique, qu’il n’y ait pas recours à la violence, à la fois du côté des manifestants mais aussi du côté des forces de sécurité chargées de gérer les manifestations », a-t-elle déclaré à nos confrères d’actualité.cd.
Les chrétiens catholiques comptent marcher à l’issue de l’unique célébration eucharistique matinale qui aura lieu dimanche dans toutes les paroisses de Kinshasa.
“Bibles et rameaux” en mains, l’action aura pour but de “libérer l’avenir” et faire de la RDC une “terre de paix, de dignité, d’hospitalité, de progrès pour tous”.
Des partis et regroupements socio-politiques ont également souscrit à l’initiative et ont appelé la population congolaise à participer à la marche.
Le coordonnateur de la Dynamique de l’Opposition, Martin Fayulu Madidi plaide pour la “vigilance” des instances internationales dont la Cour pénale internationale (CPI) contre d’éventuelles violences de la part des forces de l’ordre et de sécurité.