Le personnel féminin militaire et policier du Sud-Kivu demande à leurs hiérarchies de promouvoir les agents selon leurs compétences et de ne pas tenir compte du sexe.
Ceci se justifie par le fait que sur 253 officiers promus aux postes de commandement seules six femmes fuguent sur la liste soit 2,37 pourcents selon les derniers rapports à leur possession.
Ces femmes ont formulés cette recommandation mardi 13 Mars lors de la commémoration mixte de la journée internationale de la femme au sein de la police et de l’armée.
La porte-parole de ces femmes Madame Sidonie Cheusi trouve qu’il est anormal que le personnel féminin de ces deux organes de sécurité soient négligés jusqu’à enregistrer seulement six femmes aux postes de commandement sur plus de 200 postes.
« … je voudrais que toutes femmes policières et militaires puissent faire des efforts pour rivaliser nos collègues militaires et policiers hommes. La femme est sous estimée, la femme n’avait pas de place, la femme ne pouvait parler là ou l’homme parle… nous sommes négligées dans l’avancement des grades quelque soit le niveau d’étude… il faut que cela cesse… » plaide Sidonie Cheusi.
Dans son intervention, le commissaire provincial de la Police le général Louis second Karawa indique que cette journée est une occasion pour faire le bilan de la situation des femmes et de la lutte contre les inégalités dont est victime la femme dans les forces armées au sein de la police.
Le général de la police affirme que des efforts sont fournis mais le chemin à parcourir reste long afin d’aboutir à de bons résultats.
Signalons que sur plus de 100 mille policiers enregistrés au pays, environs 8 mille femmes sont enregistrées.
La cérémonie s’est clôturée par un défilé des militaires et policiers femmes en présence du vice-gouverneur Hilaire KIKOBYA, de la questeur de l’Assemblée provinciale Béatrice Kinja Mwendanga ainsi que des partenaires nationaux et internationaux.