La société civile noyau communal de Bagira dit non à toute spoliation dans la concession de l’Institut de Bagira. Elle demande aux autorités politico administratives à tous les niveaux de s’impliquer afin clarifier la partie qui a été désaffectée par l’arrêté de l’ancien gouverneur Marcellin Cishambo.
La société civile noyau communal de Bagira l’a fait savoir ce mercredi 15 août 2018 dans une déclaration portant sur l’affaire de spoliation de la parcelle de l’institut de Bagira.
Selon l’esprit de cette déclaration, la société civile noyau communal de Bagira dit avoir constaté environ 27 parcelles bornées et d’autres délimitées par des sticks d’arbres
Pour le vice-président de cette structure citoyenne Emmanuel Mikaba, c’est inacceptable que des personnes de mauvaise volonté s’accaparent de ce patrimoine d’intérêt public.
Il précise que la population de Bagira n’acceptera pas une quelconque construction dans cette concession sans avoir des explications claires.
« … en tant que société civile, nous allons nous investir et empêcher à c que le patrimoine ne soit pas partagé entre les individus pour des intérêts égoïstes. Ceux qui pensent qu’ils vont construire sur ce site là de l’Institut de Bagira, qu’ils sachent qu’ils auront toute la population sur leur route… », insiste Emmanuel Mikalaba.
Il fait savoir que les gestionnaires de l’INSTIBA disent qu’ils ne sont impliqués ni de loin ni de prêt dans cette affaire.
Ils auraient été informés par téléphone par les autorités politico-administratives sur certains travaux sur ce site.
La société civile déplore également le fait que les arbres qui se trouvent dans cette concession et qui protègent l’institut de Bagira sont en train d’être abattus, avec un risque pour l’environnement.
Mikalaba estime que cette pratique détruit l’air frais que souffle la plupart des habitants de Bagira et même de la ville et croit qu’à long terme, cette pratique exposera cette école à des érosions et éboulement.
D’autres sources soulignent que certains fils de la commune de Bagira qui sont en majorité des agents du service des cadastres seraient aussi impliqués dans cette spoliation.