Le bureau urbain de la société civile invite les habitants de Bukavu à renforcer la collaboration avec les services de sécurité afin d’éradiquer le phénomène « Corps sans vie » devenu monnaie courante dans la ville.
Dans une déclaration, le président urbain Zozo Sakali s’étonne de constater que chaque semaine l’on enregistre dans la ville des cas des personnes tuées et leurs corps sont ramassés sans savoir les raisons de leur mort.
Il estime qu’en dehors de l’insécurité grandissante à Bukavu, la vente des boissons fortement alcoolisées contribue aussi à la dégradation de la sécurité dans la ville.
Zozo Sakali dénonce cette situation et estime que la vigilance de la population peut aider les services de sécurité à dénicher les auteurs de ces différents cas.
« … nous voulons à ce que la population continue à collaborer avec les services de sécurité pour essayer de décourager et mettre fin à cette insécurité qui vient de s’installer dans la ville de Bukavu. Nous pensons qu’il est grand temps que nous puissions échanger dialoguer autour de la situation sécuritaire parce qu’on ne peut pas comprendre comment on peut ramasser une corps sans vie à quelques mètres d’un poste de la police… moi je pense que les gens se parler et échanger clairement afin trouver solution… », estime le président du bureau urbain de la société civile.
Rappelons que depuis le début du mois de septembre, les corps de plus de 4 personnes tuées dans des circonstances non encore élucidées ont été ramassés à Bukavu.
Le dernier cas c’est celui de la matinée de mardi à Karhale dans la commune de Kadutu où un corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années a été trouvé à quelques mètres de la mosquée de Karhale.
Pour la société civile, il serait important que les services de sécurité revoient leurs stratégies dans la sécurisation des personnes et de leurs biens.