Certains enseignants de l’Institut Ukarimu dans la commune de BAGIRA demandent au ministre provincial de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel de s’impliquer afin qu’ils soient remis dans leurs droits.
Ceci après leur suspension alors qu’ils avaient dénoncé la mauvaise gestion par le préfet de cette institution caractérisée notamment par le détournement des fonds.
Dans une correspondance adressée au ministre de l’enseignement avec copie à la rédaction de radio Maendeleo, ces enseignants regrettent le fait que les responsables des la coordination des écoles conventionnée Kibanguistes n’ont exécuté les recommandations du ministre leur demandant de suspendre l’actuel préfet.
Selon l’esprit de cette correspondance, le préfet incriminé est celui qui continue à travailler à la tête de cette institution et aujourd’hui, il s’en prend aux enseignants qui ont eu le courage de dénoncer sa mauvaise gestion.
« … nous avons constaté que la lettre du ministre instruisant le coordonnateur de changer l’actuel préfet a été foulée aux pieds par le coordonnateur des ECK… c’est ainsi que nous les enseignants qui avons dénoncé nous nous retrouver maintenant dehors… nous avons été suspendus verbalement. Nous demandons tout simplement au ministre de l’EPSP de nous remettre dans nos droits », insiste Justin Tegera.
Il renseigne que depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, les charges horaires des enseignants suspendus ne sont pas occupées et les élèves passent des heures sans être encadrés.
Il demande au ministre d’intervenir afin que la situation soit décantée le plus tôt possible.
En réaction, le conseiller chargé de l’enseignement à la coordination des écoles conventionnées kimbanguistes Bahati estime que ces enseignants devraient plutôt se présenter à la coordination pour trouver des solutions à leur situation.