Les agents de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales ISTM-Bukavu exigent la démission du Directeur Générale de cette institution Zacharie Kashongwe Munogolo.
Il est accusé de mauvaise gestion caractérisée notamment par la discrimination entre les agents avec une administration qu’ils qualifient de deux poids deux mesures.
Pour manifester leur mécontentement ces enseignants ont organisé un sit-in à l’entrée de cette institution située à Karhale dans la commune de Kadutu samedi 20 septembre dernier.
Tôt le matin le samedi, les enseignants de l’ISTM Bukavu se sont retrouvés dans la cour de cette institution avec des calicots sur lesquels on pouvait lire « Kashongwe dégage :tu es fin mandat ».
Ils scandaient aussi des chansons véhiculant les messages qui exigent le départ de leur Directeur Général.
« … il y eu révocation massive des agents, engagements massifs d’agents de son obédience… il y a une administration de deux poids deux mesures, il y a eu utilisation même de la justice pour que les délégués soient muselés… les délégués syndicaux se sont retrouvés même en prison. Là, on avait payé même les frais pour qu’ils soient torturés par les pensionnaires… tout ça on a vécu et on a trouvé que ce n’était pas bon. Nous pensons que dès que ministre apprendra que nous sommes en sit-in, il va devoir prendre des mesures qui s’imposent », espère le délégué principal du syndicat des enseignants de l’ISTM-Bukavu Jean Claude Katwanyi.
Il ajoute que le DG engage de nouvelles unités à l’insu du conseil de gestion de cet institut.
Selon les manifestants, Zacharie Kashongwe se tape le culot de majorer les frais académiques selon son propre gré et dont l’utilisation et la destination restent inconnues.
Ces agents précisent qu’ils ont écrit une lettre au ministre national de l’enseignement supérieur lui demandant de remplacer le Directeur Général de cette institution sans succès.
Contacté, le Directeur Général de l’ISTM-Bukavu se réserve de tout commentaire mais promet de rendre public un communiqué pour donner sa position.