Onze morts consécutifs à l’insécurité ont été enregistrés dans la chefferie de Kabare depuis le début de l’année 2019.
Ceci contenu une dépêche rendue publique mardi 26 févier 2019 par la société civile noyau territorial de Kabare avec copie à la Rédaction de Radio Maendeleo.
A titre d’exemple, la société civile de Kabare parle des enlèvements répertoriés dans la partie Nord du groupement d’Irhambi-Katana ou quatre corps des mineurs sans vie ont été ramassés.
Le cas le plus récent date du 23 février dernier lorsqu’une fillette de 5 ans qui répondant au nom de Esther Zisheba a été enlevée avant d’être retrouvée morte trois jours après avec des traces d’étranglement et son organe génital détruit.
Au lendemain de ce jour, deux personnes d’une même famille soupçonnées d’être à la base des enlèvements d’enfants dans cette partie du territoire de Kabare ont été tuées par la population en colère.
Un peu plus loin dans le groupement de Bugorhe, Furaha M’baswa a été tuée par les voleurs à mains armées vers la fin du mois de janvier à son domicile.
Ici même, un homme accusé de plusieurs actes de vols a été tué par la population en colère à Kavumo centre dimanche 23 février 2019 après avoir été surpris dans une maison dans le sous village de Kashenyi, ajoute la dépêche signée par le président de la société civile de Kabare Emmanuel Bengehya.
Et en date du 17 février 2019 un pasteur de l’église CEPAC Luhago a été tué par les mai mai Raia Mutomboki et plusieurs familles ont été visitées par ces éléments incontrôlés dans le groupement de Luhago en chefferie de Nindja.
Face à ce tableau sombre, la société civile demande aux services de sécurité de garantir la sécurité de la population et au commandant de la 33eme région militaire d’installer une troupe des soldats dans les groupements de Luhago et Irhambi Katana pour traquer les raia mutomboki.
Aux ONG nationales et internationales de défense des droits de humaisn d’accompagner les victimes et la société civile de Kabare pour que justice soit faite ajoute notre source.