Certains candidats gouverneurs qui ont participé au dialogue social organisé mercredi 13 mars 2019 par la Nouvelle Dynamique de la Société Civile émettent différents avis pour relever les défis auxquels fait face la province du Sud-Kivu
Pour la députée Shenilla Mwanza, la transparence dans la gestion, une sécurité effective, les infrastructures et la prise en compte du social de la population sont entre autre des facteurs qui peuvent faciliter le développement du Sud-Kivu.
Elle estime que si l’Assemblée Provinciale jouait correctement son rôle de contrôle du gouvernement, la province du Sud-Kivu aurait enregistré des avancées significatives depuis plusieurs années.
Pour sa part, le député national Jean Claude Kibala soutient que la restauration de l’autorité de l’Etat, la redevabilité et la non privatisation de la province sont des facteurs fondamentaux pour développer le Sud-Kivu.
Il croit que c’est possible que l’image du Sud-Kivu change dans 6 mois s’il y a une volonté politique.
Le ministre Justin Bitakwira quant à lui montre que le refus des instructions, d’où qu’elles viennent, et qui qui ne rencontrent pas les intérêts de la population est la clé du développement de la province du Sud-Kivu.
Il promet, s’il est élu, obéir uniquement aux ordres qui rentrent dans l’intérêt de la population et non être un gouverneur de façade attendant les ordres de Kinshasa.
Justin Bitakwira estime que ses expériences et ses relations avec les partenaires extérieurs peuvent l’aider à jouer un rôle important dans le développement du Sud-Kivu.
Par ailleurs, le représentant du candidat Théo Ngwabidje, Typson Idumbo précise que la sécurité, le travail des jeunes, la lutte contre les tracasseries et les infrastructures sont des fondamentaux du développement du Sud-Kivu.
Il renseigne que l’autorité qui vit au quotidien les difficultés de son milieu, comme c’est le cas pour son candidat, peut facilement apporter des solutions.