Seul le ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel a le droit d’organiser les Examens d’État. C’est l’inspecteur principal à l’Inspection Générale de l’Enseignement à Kinshasa Jacques Mfutu qui l’a déclaré ce week-end à son passage à Bukavu.
Pour lui, les parents dont les enfants évoluent dans des écoles techniques doivent se référer au ministère de l’EPSP pour les formalités relatives à la passation des épreuves de l’Examen d’État au risque de les rater.
« aucun autre ministère ni autre structure de l’État n’est autorisé à organiser l’Examen d’État en dehors de l’Inspection Générale du ministère de l’EPSP. La référence ce sont les articles 145 et 146 de la loi cadre No14/OO4 du 11 février 2014. Aucun autre ministère ne peut s’accaparer des écoles techniques professionnelles en dehors du ministère de l’EPSP. La même loi à son article 79 stipule que l’enseignement secondaire comprend le secondaire général, les humanités générales, les humanités techniques et professionnelles. Les parents ayant des enfants dans les humanités techniques et professionnelles n’ont qu’à suivre les instructions et les orientations qui émanent du ministère de l’EPSP au risque de voir leurs enfants dépourvus de leurs diplômes d’État », conseille Jacques Mfutu.
Signalons qu’une confusion s’entretient autour de l’inspection habilitée à organiser l’Examen d’État pour les élèves évoluant dans des écoles qui organisent les filières techniques.
Le ministère de la formation professionnelle, métiers et artisanat s’apprêtent à organiser ces épreuves, chose que le ministère de l’EPSP conteste.
Dans ce contexte, plusieurs observateurs pensent qu’il relève de l’obligation du gouvernement national de clarifier la situation en fixant les compétences de chacune de ces deux institutions.
Ils ajoutent que cette implication du gouvernement doit intervenir au plus vite pour permettre aux élèves de s’orienter à la bonne inspection en prélude de l’Examen d’État qui sera organisé bientôt en RDC.