Le Sud-kivu est sous menace de subir la même situation que celle qui prévaut au Nord-Kivu. Etant une Province frontalière entre la RDC et le pays agresseur, le Sud-Kivu est aussi menacée d’infiltration d’occupation comme c’est le cas déjà au Nord-Kivu par le Rwanda, via les terroristes du M23; pense Paulin MULUME, militant au sein du Collectif Amka Congo.
Dans sa récente communication, Paulin Mulume estime qu’il est donc urgent que les autorités nationales et provinciales prennent des mesures courageuses qui s’imposent pour épargner du Sud-kivu de ce que les congolais regrettent aujourd’hui à Goma.
pour lui, la RDC doit absolument barrer la route au plan machiavélique du Rwanda de vouloir balkaniser la RDC.
« Il est très regrettable et difficile à comprendre que beaucoup de pseudos notables du Sud-Kivu vivant à Kinshasa ont l’attention focalisée plus sur les postes politiques et autres avantages sans se préoccuper le moins du monde de la situation qui prévaut aujourd’hui à l’Est; certains se battent plutôt pour continuer à considérer le Sud-kivu comme leur propre boutique où ils doivent nommer et chasser le gérant quand ils veulent au nom de leurs intérêts égoïstes, et pourtant ils clament à longueur des journées, qu’ils accompagnent le Chef de l’Etat »; déclare Paulin MULUME.
Dans sa communication, ce militant rappelle que dans la soirée de samedi 28 janvier 2023, le Sud-kivu a été victime des tirs de la marine Rwandaise qui a visé l’île d’IBINDJA et toute la population de ce coin a été en débandade. Au même moment, poursuit-il, la psychose a gagné déjà dans d’autres coins de la province, comme à Kamanyola, dans la plaine de la Ruzizi,… Ce qui étonne; ajoute-il, c’est de voir le silence de ceux-là qui ont déjà tout reçu du Sud-kivu, mais incapable de se réunir autour du Chef de l’État pour suggérer de piste des solutions pour une paix durable et les histoires des postes après.
« Il est donc urgent de mettre toutes les batteries en marche pour sécuriser toutes les voies de communication avec le Rwanda et l’Ouganda en commençant par les frontières terrestres et fluviales reconnues et non reconnues pour éviter toutes formes d’infiltration. Que les services de renseignement, de migration, (conseil de sécurité) redoublent de vigilance pour ne pas courir demain derrière les évènements macabres et éviter de subir les conséquences fâcheuses comme c’est le cas maintenant au Nord-Kivu »; poursuit-il.
A cela, il lance un appel patriotique à toute la population du Sud-kivu dans son ensemble, toutes tendances politiques confondues, de se réunir autour du Chef de l’État et de l’autorité provinciale, en dénonçant tout mouvement et toute situation suspects auprès des services de sécurité pour que des mesures urgentes soient prises à temps.