Certains habitants de la ville de Bukavu dénoncent la spoliation dont fait l’objet camp Jules Moké situé au quartier Cikonyi dans la commune de Bagira.
Du constat général, des morcellements dans ce camps sont visibles le long de la route qui quitte l’usine de la société Bralima jusqu’à Mushekere.
Nos sources sur place indiquent que même des maisons dont devraient bénéficier les policiers en difficulté de logement ont été occupées par des personnes civiles au détriment des vrais bénéficiaires qui sont les policiers, ce qui fait penser à une probable vente.
Ces habitants renseignent que certains policiers sont aujourd’hui victimes de cette situation car leurs maisons ont été cédées sans être consultés.
L’un de ces habitants Théophile Baracikubagirwa souligne que c’est inadmissible que des espaces publics continuent à être spoliés de la sorte au vue et au su des autorités en province.
« … le camp Jules Moke est sous toutes les menaces de spoliation et les désordres qui s’orchestrent à l’intérieur… ils commencent même à y autoriser la consommation des boissons fortement alcoolisées, à monnayer les services aux policiers c’est-à-dire un policier qui voudrait accéder à une maison il doit payer ceci ou cela… accpeter aux Eglises non autorisées alors que c’est seules les aumôneries catholiques et protestantes qui sont habilitées à fonctionner dans le Camp Jules Moke et cela crée un désordre indescriptible pourtant c’est un patrimoine national… » regrette un acteur de la société civile Théophile Baracikubagirwa.
Il demande aux autorités à tous les niveaux de s’impliquer pour la réorganisation du camp Jules Moke comme d’autres camps à travers la province du Sud-Kivu.
Précisons que le camp Jules Moke abrite certains policiers et leurs dépendants. Il y est aussi installé un centre de formation pour les jeunes policiers.