15 corps des 17 personnes décédées le jeudi 27 février dernier au terme du meeting populaire de l’AFC/M23 à la place de l’indépendance ont été inhumés ce mardi 4 mars 2025.
Avant l’inhumation, les corps des victimes ont été remis aux familles au cours d’une cérémonie officielle présidée par le vice-gouverneur en charge des questions politiques et administratives Dunia Masumbuko Bwenge.
Sur place, scènes des pleurs, douleur vive, visage plein de chagrin ; autant d’impressions perceptibles chez les membres des familiers et amis des personnes décédées de suite des explosions des bombes à la place de l’indépendance après le meeting de l’AFC.
La tristesse se dévoile à la sortie des cercueils de la morgue. Ils sont transportés par des agents de la croix rouge et certains volontaires au grand. De part et d’autre, amis, parents, frères, sœurs et proches des victimes restent inconsolables.
« Le ciel nous est tombé dessus ce jour-là », s’exclame Godefroid Fungulamacho dont le beau-frère est décédé dans ce drame.
Avant la cérémonie officielle, place à un culte célébré devant la chapelle catholique de l’hôpital provincial, général de référence de Bukavu sous une ambiance de deuil et des chants sollicitant le repos aux âmes des disparus.
Prenant parole solennellement, le vice-gouverneur rassure que ce crime ne restera pas impuni. Il demande aux habitants de faire confiance à la volonté de l’AFC de rétablir la sécurité à Bukavu.
Dans la foulée, des enveloppes ont été remises à chacune des familles endeuillées comme contribution de l’AFC/M23 pour l’enterrement.
Certaines familles ont enterré les leurs au cimetière de Musigiko en territoire de Kabare et d’autres dans des milieux voisins de la ville de Bukavu ainsi qu’au cimetière de la Ruzizi dans la ville de Bukavu.
Des sources renseignent que deux autres corps avaient déjà été enterrés. Le bilan actualisé après l’explosion du 27 février dernier à la place de l’indépendance est de 17 morts dont 11 sur place et 6 dans les structures sanitaires.
Plusieurs autres personnes blessées poursuivent encore les soins dans les hôpitaux de la place.
Par Expédit Kyalu