Le cas d’enfants accusés de sorcellerie s’accentue au Sud-Kivu plus particulièrement dans la ville de Bukavu.
La plus part des enfants accusés de sorcellerie sont à nonante huit pourcent de sexe féminin.
Révélation du chargé de communication au foyer E’ka Bana Donatus Birindwa au cours de l’émission « femme au Fone » du Week-end dernier à Radio Maendeleo.
La prolifération des chambres de prière et la présence de la voyante appelé « Mujakazi » sont à la base de cette situation révèle Donatus Birindwa
Notre source fait savoir que les filles de moins de 18 ans et orphelines issues la plus part des familles pauvres sont le plus souvent victimes de cette situation.
Elle ajoute que ces enfants sont abandonnés par les membres de famille et sont victimes de tortures, de marginalisation et d’autres sont souvent brulées vives/ou soit lynchées.
« Nous demandons au gouvernement provinciale de mettre en application la loi du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant à son article 160 à l’alinea 2 qui stipule que « toute personne qui accuse l’enfant de sorcellerie doit être puni de 1 à 3 ans de servitude pénale et d’une amende de deux cent million franc congolais », souligne Donatus BIRINDWA.
Souvent les auteurs de ces actes restent impunie pourtant la loi est claire quant à ceux renchérie Birindwa
Il appelle les autorités à suivre de prés ce qui se passe dans des chambres de prières car selon lui certaines d’entre eux accusé les enfants innocemment de sorcellerie ce qui a un impact négatif sur l’avenir de ces enfants.
Le Foyer Ek’abana est l’une des jeunes œuvres sociales du Bureau Diocésain de Développement. Il accueille des enfants, dont 60 % de jeunes filles, en situation de rupture familiale avec, pour causes principales, des accusations de sorcellerie ou d’abus sexuels Les jeunes filles arrivent affectées, traumatisées, privées de scolarisation et en recherche d’affection.
Le Foyer se veut un centre d’encadrement fondé sur le modèle familial ou les jeunes filles sont aider à assumer leur passé et à accepter leur réalité.
Pour faciliter la réinsertion, le Foyer privilégie la joie dans la simplicité. Aider les filles à retrouver l’amour de la vie et leur permettre de devenir autonomes par l’acquisition d’un métier à travers le parcours scolaire.