Des structures sociales à l’instar de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile reviennent à la charge concernant la taxe de 1% perçue sur les factures de l’électricité et dont la contrepartie doit être l’éclairage public.
Estimant que la gestion de cette somme est opaque, ces structures invitent le ministre sectoriel de s’y intéresser et que, pour cette fois, la population trouve son compte.
Dans une correspondance, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI estime qu’il est anormal de ponctionner 1 % sur les factures de la SNEL sans réserver en retour un éclairage public sous la gestion de la mairie de Bukavu.
Elle regrette de voir qu’à ce jour, ce sont plutôt les lampadaires solaires qui sont installées un peu partout dans la ville de Bukavu alors que les abonnés paient cette taxe. Alain Mutiki est porte-parole provincial de la NDSCI.
Dans une conférence de presse tenue récemment, le directeur provincial de la SNEL Jovy Mulemangabo a rassuré que des fonds récoltés dans le cadre de cette taxe sont versés régulièrement à la mairie de Bukavu.
Pour sa part, le coordonateur de la cellule de communication de la mairie Mugisho Zihalirwa précise que l’hôtel de ville n’accède pas à la base des données de la SNEL pour savoir le montant réel qui doit être versé pour l’éclairage public.
Et d’ajouter que la SNEL ne verse pas tous les mois ce montant mais plutôt après une échéance de 3 mois et ce après une insistance de la mairie.
Le montant reçu trimestriellement est évalué à plus ou moins 10.000 dollars américains à raison d’approximativement 3.000 dollars par mois.
Au sujet de l’utilisation de ces fonds, il rassure qu’ils sont utilisés pour l’achat et l’installation progressive des lampadaires notamment sur avenue Patrice Emery Lumumba, Major Vangu et vers la Frontière Ruzizi 1er.
Par Expédit Kyalu