La mesure portant organisation de travaux communautaires dans la ville de Bukavu est mise en application depuis le samedi 23 Mars 2024.
Cette mesure interdit toute circulation de 8heures à 10heures chaque Samedi à l’exception d’une catégorie de personne afin de consacrer une attention particulière aux travaux communautaires communément appelés SALONGO.
Pour cette première journée, la population semble avoir respecté quelques consignes de l’arrêté du maire sauf l’exécution des travaux communautaires qui n’a pas été réalisés par un grand nombre de la population.
A la place de l’indépendance par exemple, la population est restée observatrice pour se rassurer d’une part si la mesure est mise en application et d’autre part observer l’attitude des policiers vis avis des personnes qui décident de vaquer à leurs occupations.
Cette situation laisse entendre que l’arrêté du maire est loin d’apporter un plus en ce qui concerne la propreté de la ville de Bukavu.
Le commun de mortel estime que les policiers et agents chargés de la mise en application de cette décision devraient se rassurer si le SALONGO est bel et bien réalisé au lieu de procéder aux arrestations des conducteurs des véhicules et des motos.
Pour rendre effective cette décision, les structures citoyennes proposent au maire de d’adapter cette décision aux réalités de sa juridiction et se rassurer que sa mesure ne soit pas une peine perdue.
Dans l’arrêté portant organisation des travaux communautaires, le maire fait savoir qu’aucune circulation de vehicule est autorisée de 8h00 a 10h00 à l’exception des ambulances, bus scolaires et universitaires, des véhicules de l’armée et de la police et du système de nations unies ainsi que ceux des médecins et infirmiers conduit par les ces derniers eux-mêmes.
S’agissant des activités commerciales elles doivent être arrêtés de 8heures à 10heures sauf les pharmacies et hôpitaux. Le maire prévient que tout contrevenant aux dispositions de l’arrêté précité sera passible d’une amande de 50 dollars payable en francs congolais.
Par Hélène Bujiriri