Le lac Kivu n’a toujours pas atteint le niveau requis pour permettre à la centrale hydroélectrique de Ruzizi 1 de produire une grande quantité d’énergie pouvant bien alimenter les habitations de la ville de Bukavu. Cette confirmation est du chef de division en charge des réseaux de distribution à la SNEL, l’ingénieur Jovy Mulemangabo lors d’une visite guidée des installations de la centrale de la Ruzizi 1er avec les journalistes des medias locaux.
Selon un constat fait sur le lieu, seuls deux groupes turbo alternateurs sur les 4 disponibles sont fonctionnels .Les deux autres groupes sont mis hors service suite à la baisse du niveau d’eau de la rivière Ruzizi qui trouve sa source dans le lac Kivu.
Le chef de service technique à la production, l’ingénieur André Ntumba lors de cette visite a indiqué que suite au faible débit de l’eau du lac, la centrale de Ruzizi 1er commence à produire par mois 12 mégawatt en lieu et place des 29 mégawat que cette centrale est à mesure de produire.
Il ajoute que cette situation est à la base des délestages dans différents coins de la ville de Bukavu.
Pour sa part, le chef de division gestion des réseaux de distribution à la SNEL, l’ingénieur Jovy Mulemangabo indique « qu’avec la tombée des pluies le niveau d’eau augmenteront et la distribution de l’énergie pourra satisfaire moyennement la demande ». L’ingénieur Jovy Mulemangabo ajoute également que les immondices et les boues qui viennent des flancs de la rivière Ruzizi obligent les techniciens à arrêter les machines pour que ces derniers procèdent au nettoyage et ceci entraine la coupure du courant.
Mulemangabo propose aux clients de la SNEL à utiliser des ampoules fluorescentes à faible consommation d’énergie pour éviter le gaspillage d’électricité.
Notre source signale que la demande d’énergie s’accroit à Bukavu dépassant même la capacité maximale de production de la centrale hydroélectrique de Ruzizi 1.
Pour satisfaire la demande des abonnés, notre source propose que des nouvelles sources d’énergie soient créées. C’est par exemple l’interconnexion avec d’autres centrales hydroélectriques ou la création d’une centrale thermique.