Poursuivre les actions de plaidoyer et lobby pour améliorer la sécurité de la femme et la fille au Sud-Kivu, c’est l’une des priorités de la deuxième phase du projet femme au FONE lancé ce jeudi 16 février 2017 à l’hotel Panorama à Bukavu.
Selon la coordonnatrice du comité de gestion du projet, Julienne BASEKE, la première phase a été une réussite car les femmes concernées sont arrivées à briser le silence et parler de leur propre sécurité.
« Tous les acteurs et femmes impliquées doivent s’approprier cette deuxième phase pour bien mener le plaidoyer et ainsi contribuer à la réduction des différentes violences à l’égard de la femme. Ils doivent travailler ensemble avec les politiques pour que la voix de la femme soit entendu », fait savoir Baseke.
De son côté la conseillère au ministère du genre et représentante du ministre à cette cérémonie invite les organisations membres du projet Femme au FONE à s’aligner derrière mécanisme de récolte des données en province en matière de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Justine NANVURA salue l’exécution du projet Femme au Fone qui selon elle va concourir une fois de plus à l’atteinte de la mission du gouvernement provincial dans la promotion des droits de la femme et de la jeune fille.
Les participants à cette cérémonie du lancement souhaitent que les séances de sensibilisation soient intensifiées pour l’efficacité du projet.
Noter que femme au FONE est un projet qui vise l’amélioration de la situation sécuritaire de la femme en province du Sud Kivu. Le projet permet également à la femme de parler de sa propre sécurité à travers un système de communication basée sur les SMS.
La chef de division du genre, les organisations féminines, la société civile du Sud-Kivu et d’autres partenaires travaillant sur la thématique genre ont pris part à cette activité.
D’autres organisations comme l’Association des femmes des médias, AFEM ; la synergie des femmes pour la paix et la réconciliation des peuples des grands lacs en Afrique, SPR.