Le gouvernement congolais doit sortir les enfants des groupes armés et soutenir ceux là déjà sortis en allouant un budget conséquent pour leur insertion dans la communauté. Appel de la société coopérative des personnes victimes de guerre des grands lacs, CPVGGL en marge de la clôture de la campagne de la journée Internationale de l’enfant soldat ce mardi 28 Février 2017. Cette journée est célébrée chaque 12 Février.
Selon son coordonnateur, Christian Mulindwa, les enfants soldats souffrent beaucoup. Une fois sortis des groupes armés, ils sont délaissés et les organisations qui s’occupent d’eux n’ont pas des moyens pour leur assurer une insertion effective.
Quelques organisations font tout de même la différence en fournissant des efforts pour soutenir ces enfants. C’est dans ce cadre que le CPVGGL a pensé primer le Bureau pour le Volontariat au service de l’enfance et de la Santé, BVES en sigle, pour son engagement dans la lutte contre le recrutement et l’utilisation d’enfants par les groupes armés.
« Nous demandons au gouvernement congolais d’allouer un fond pour soutenir les organisations qui encadrent les enfants soldats sortis des groupes armés. Nous avons profité de cette journée, pour décerner un diplôme de mérite au BVES pour son combat pour que tout les enfants encore présents dans les groupes armés et leur insertion dans la communauté ».
Le représentant du BVES présent à la cérémonie a remercié ces jeunes qui font la fierté du BEVS car ils sont passés par là et aujourd’hui ils sont devenus utile à la communauté.
La cérémonie s’est tenue dans la salle de réunion du « mess des Honorables » sise sur avenue Hippodrome dans la commune d’Ibanda en présence du coordinateur Provincial de la Commission nationale des droits de l’homme Patience Bengehya.